Virginie Efira a passé quinze jours (du 14 avril au 30 avril 2010) en Mongolie, dans le cadre de l’émission «Rendez-vous en terre inconnue», diffusée le 14 décembre 2010 pour la première fois sur France 2.
Virginie, aussi jolie que sympathique, a suivi, les yeux bandés, Frédéric Lopez, vers une destination qui ne lui a été révélée qu'une fois sur place: l’extrême Nord de la Mongolie. C’est à cet endroit que Virginie Efira a rendez-vous avec le peuple Tsaatan.. L’expérience ne s’annonçait pas des plus attrayantes pour Virgine Efira, qui avait bien précisé, dans le questionnaire précédant l’aventure, que la seule chose qui la rebutait était le grand froid. «Le froid, ça me gèle le corps et l’esprit donc je leur ai dit que si c’était ça il valait mieux prendre quelqu’un d’autre», a-t-elle lancé en toute sincérité dans une interview à «Télé Loisirs». «Je rêvais par exemple d’une société matriarcale en Chine, un truc où les femmes auraient le pouvoir, d’océan…Je pensais à Marianne James en Indonésie (l’édition du mois d’avril), ou même à l’Amérique latine…», précise-t-elle. C’est dire quelle ne fut pas sa surprise quand elle s’est retrouvée au beau milieu de nulle part, avec pour seul horizon les grandes étendues blanches de la taïga…
Les Tsaatans, les rennes, la neige… et rien
Après quatre jours de voyage et beaucoup d'interrogations, Virginie arrive enfin dans la région du Khövsgöl, à quelques dizaines de kilomètres de la frontière russe (la Mongolie est enclavée entre la Russie et la Chine). Virginie et Frédéric Lopez vont partager le quotidien de Ganbat et de sa communauté. «J’ai un peu le trac», a-t-elle confié à son arrivée. Accueillie par Ganbat, un éleveur Tsaatan vivant de manière traditionnelle dans des campements de yourtes, la citadine a commencé par écarquiller les yeux en le voyant approcher à dos de renne au point du rendez-vous. Cette ethnie nomade, qui est aujourd’hui l'une des plus petites de la planète, avec ses quelque 240 personnes, vit en effet de l'élevage des rennes, qui les nourrissent, les habillent et leur permettent de récolter un peu d’argent grâce à la vente du gibier.. Cependant, longtemps méprisés dans leur propre pays, ils avaient subi une sédentarisation forcée pendant la période communiste. À la chute du bloc soviétique, certains sont retournés vivre comme leurs ancêtres, au coeur de la forêt. Ce peuple nomade vit aussi et surtout des subventions reversées par l’Etat, qui encourage les minorités à conserver leurs traditions. Mais aujourd’hui, leur liberté est à nouveau menacée. Sous leurs pieds, un trésor extrêmement convoité : l’or. Dans certaines zones du territoire Tsaatan, c’est déjà la ruée vers l’or. Pour le moment, Ganbat et les siens refusent de vendre leur terre. Ils ont réussi à repousser les chercheurs d’or. Fiers de leurs traditions, ils résistent, mais pour combien de temps encore ?
Apparemment un peu décontenancée, Virginie se laisse rapidement attendrir par Ganbat et sa famille. Il a sept enfants, dont le dernier (âgé de 6 ans) vit encore avec lui et sa femme: les autres sont partis à la ville, étudier. Ils vivent à l’internat, chaperonnés par l’aînée, et ne rentrent que pendant les vacances dans le campement de leur enfance, qui compte huit familles et bien sûr tous leurs animaux. «Nous vivons tous ensemble», souligne fièrement Ganbat, ravi de faire découvrir son mode de vie transmis depuis des générations.
Le manque d’hygiène et d’intimité
C’est d’ailleurs cette proximité inédite pour Virginie Efira, qui lui a posé le plus de mal. «Je pensais avoir une part d’aventurière en moi, et bien en fait, non», reconnaît-elle sans fausse modestie sur le plateau de l’émission. «Je pensais avoir une capacité d’adaptation énorme, mais je me suis surestimée.» Car comme elle l’explique à «Télé Loisirs», le manque d’intimité est dur à vivre quand on n’y est pas habitué. «L’idée de ne jamais être seule est compliquée, de s’endormir tous ensemble, de se réveiller tous ensemble aussi», et ce d’autant plus «après avoir vécu des journées dures remplies», explique-t-elle. «On est obligé de renoncer à l’hygiène. On est jamais seul, et puis il fait moins vingt degrés alors, pour aller aux toilettes…» Mais la générosité de leurs hôtes a suffit à réchauffer l’atmosphère et le cœur de la jolie blonde. La transhumance, les prières avec le chaman… tous ces moments resteront à jamais gravés dans sa mémoire, et c’est avec un brun de nostalgie que l’aventurière a quitté la tribu.
Audimat
«Rendez-vous en terre inconnue» est un moment très attendu sur France 2. Le magazine de Frédéric Lopez a confirmé, pour la deuxième année consécutive, sa place de programme préféré des téléspectateurs, selon le dernier qualimat portant sur les émissions de septembre dernier, réalisé conjointement par le magazine Télé 7 Jours et NPA Conseil. Au mois de septembre justement, plus de 6 millions de personnes s’étaient plues à suivre Gérard Jugnot en Bolivie (14 septembre 2010)–un record pour l’émission qui avait placé la chaîne numéro un de la soirée. Le 14 décembre 2010 «Rendez-vous en terre inconnue» a battu un nouveau record avec Virginie Efira: 8,1 millions de téléspectateurs, soit la meilleure audience de la soirée mais aussi la deuxième de l’année pour France 2 (chiffres Médiamétrie). Ce record d'audimat ne sera atteint par Zabou Breitman qui visitait l'Ethiopie avec 8,2 millions de téléspectateurs sur FR2 et RTL TVI en 2012.